Biographie
TOMA-L
Le peintre
Né en 1975, Toma-L, de son vrai nom Thomas Labarthe, découvre Jean Dubuffet lors d’une rétrospective au Centre Pompidou, en 2001. Cette rencontre posthume constitue alors pour lui un “véritable électrochoc”. Trois mois plus tard, il peint Mala Bestia, sa première toile :
“J’habitais dans un petit appartement. Je me souviens avoir commencé à peindre. La première chose qui est sortie, c’est Mala Bestia, une bête étrange, peinte sur un support en carton, agrafé sur un entourage en bois, composé de palettes récupérées dans la rue… Cette toile, c’est un premier élan de liberté” se souvient l’artiste. “Peindre, c’était comme avoir trouvé quelque chose qui, finalement, m’appartenait. Et que personne ne pouvait juger ou regarder autre que moi en fait. J’étais persuadé que je savais le faire. C’était une évidence, je l’ai senti d’instinct. Peindre, ça, je sais le faire.”
Ses expositions
Initialement exutoire, sa création se structure. Le temps des expositions suivra, de Paris à Carhaix en passant par Nantes ou Tours. Devenu Toma-L, l’artiste peint à l’estomac, au cœur. Il affine ses formats, commence à définir ses masses, ses formes et ses couleurs. Riche et féconde, son expérience de vie en Espagne le lie aux chromies du sud. Le plasticien s’envole également à New-York et noue des attaches solides dans le midi hexagonal.
Le rythme des accrochages s’emballe, des collectionneurs et soutiens s’allient désormais à une œuvre de plus en plus structurée, qui sait désormais engager au-delà de la toile : l’artiste se lance dans des initiatives créatives toujours plus risquées. Parmi ses audaces nouvelles, le projet d’édition Vas-y fera date. Présenté au salon du livre en 2012, l’ouvrage donne lieu à des rencontres et signatures aux quatre coins de la France, à une exposition à la Halle Saint-Pierre ainsi qu’à une installation numérique et immersive à la Gaîté Lyrique. L’année suivante, le livre et sa direction artistique sont distingués au Fedrigoni Tap Awards, à Parme, Italie.
En une poignée d’années, l’œuvre de Toma-L se démultiplie : les dimensions de ses toiles explosent, la cadence de production s’amplifie, le rythme des expositions est désormais soutenu. Toma-L expose à la Galerie Macadam à Bruxelles, au Ballet d’Europe à Allauch, à la Galerie Saltiel à Aix en Provence ou à l’Institut Français de Tunisie, et s’établit au Centre National de Céramique d’Art Sidi Kacem Jelizi à Tunis, pour une nouvelle résidence créative autour de la céramique.
Ses techniques
En constante recherche de réinvention, de nouveaux supports et de nouvelles manières de projeter son art, Toma-L utilise la lithographie, mêle les techniques sur toile ou sur bois, conçoit des fresques. Artiste polymorphe, il s’est toujours associé à d’autres créatif•ve•s – vidéastes, producteurs, danseurs, chorégraphes, photographes, éditeurs, graphistes – pour développer ses projets et déployer son univers.
“Je n’ai aucune connaissance en matière d’art, je définis mon propre chemin. Je l’arpente seul et, si je dois avoir un concept, alors le mien sera de ne pas en avoir. Ayant dit cela, j’estime que c’en est un et le mien sera de me faire confiance, et de ne me laisser porter que par mon instinct.”
EXPOSITIONS PASSÉES :
14 novembre 2024 – 12 janvier 2025
PRESSE :
- Hôtel Goüin : Exposition TOMA-L
- La Nouvelle République : Carte blanche à Toma-L à l’hôtel Goüin
- 37° degrés : Toma-L, l’expo à ne pas manquer à l’hôtel Goüin à Tours
- Info Tours : l’hôtel Goüin propose encore une superbe exposition à Tours
- Magcentre : Toma-L, l’exposition incontournable à découvrir à l’hôtel Goüin à Tours
- La Nouvelle République : une présentation muséale pour les œuvres de Toma-L à l’hôtel Goüin
- Radio Campus Tours : La Méridienne, exposition TOMA-L à l’hôtel Goüin